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Ce que dit la Convention- Les États parties, dans le préambule à la Convention, soulignent qu’ils sont "déterminés à s’employer énergiquement à promouvoir son universalisation dans toutes les enceintes appropriées";
- En acceptant la Convention, chaque État partie s’engage à ne jamais, en aucune circonstance:
- employer des mines antipersonnel;
- mettre au point, produire, acquérir de quelque autre manière, stocker, conserver ou transférer à quiconque, directement ou indirectement, de mines antipersonnel;
- assister, encourager ou inciter, de quelque manière, quiconque à s’engager dans toute activité interdite à un État partie en vertu de la présente Convention.
- A noter que "les articles de la présente Convention ne peuvent faire l’objet de réserves."
Progrès accomplis- 164 États ont ratifié la Convention ou y ont adhéré;
- Tous les États du continent américain en font partie, à l’exception de Cuba et des États-Unis ; de même, la plupart des États d’Europe et tous les États d’Afrique Subsaharienne;
- L’emploi des mines antipersonnel a diminué massivement du fait de l’adhésion à la Convention; des États non parties tendent également à respecter les dispositions de la Convention;
- La production de mines antipersonnel a diminué de manière significative : des 50 États ayant produit un jour des mines antipersonnel, 34 font aujourd’hui partie de la Convention.
Défis futurs- 33 États n’ont pas encore ratifié la Convention, ni n’y ont adhéré;
- Ensemble, six de ces États – la Chine, l’Inde, la République de Corée, le Pakistan, la Russie et les États-Unis – pourraient détenir des stocks de dizaines de millions de mines antipersonnel;
- Certains États non parties à la Convention ont nouvellement utilisé des mines antipersonnel;
- Certains acteurs armés non étatiques continuent à employer, stocker et produire des mines antipersonnel.
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ÉTAT DES RATIFICATIONS ET DES ADHÉSIONS
164 États ont formellement accepté d'être liés par la Convention.
![claymore_type_munitio.jpg](/fileadmin/APMBC/ap_mine_convention-images/claymore_type_munitio.jpg)
La Convention entend par mine antipersonnel «une mine conçue pour exploser du fait de la présence, de la proximité ou du contact d’une personne et destinée à mettre hors de combat, blesser ou tuer une ou plusieurs personnes».
Les munitions de type Claymore (photo ci-dessus) sont prohibées quand elles sont activées par un fil-piège (donc par les victimes elles-mêmes).
Elles peuvent cependant être utilisées en mode de commande à distance, puisqu’elles ne sont alors pas activées par les victimes.
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