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Aperçu et texte de la Convention

La Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction est la pierre angulaire de l'effort international visant à faire cesser les souffrances et les pertes en vies humaines causées par les mines antipersonnel.

La Convention a été adoptée le 18 septembre 1997 et est entrée en vigueur le 1er mars 1999.

En date, 164 États ont formellement accepté d'être liés par la Convention.

La Convention fournit un cadre pour l'action contre les mines, cherchant à la fois à mettre fin aux souffrances actuelles et à prévenir les souffrances futures. La Convention interdit l'emploi, le stockage, la production et le transfert de mines antipersonnel.

Les Etats qui y accèdent acceptent en outre de détruire les mines antipersonnel qu'ils stockent et qu'ils ont mis en place, et de soutenir les victimes des mines.

Texte de la Convention | Versions officielles

Texte de la Convention | Traductions non officielles

Le 3 décembre 1997, les représentants de plus de 100 Etats signaient la Convention d’Ottawa, exprimant ainsi leur détermination à faire cesser les souffrances et les pertes en vies humaines causées par les mines antipersonnel.
Lloyd Axworthy, Ministre canadien des affaires étrangères, signe la Convention au nom du Canada.
De g. à d.: Ralph Lysyshyn (Canada); Jody Williams, lauréate du Prix Nobel de la Paix 1997; Cornelio Sommaruga, Président du CICR; Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies; Jean Chrétien, Premier ministre du Canada.

Le 3 décembre 2004, des hauts représentants des États parties réaffirmaient leur engagement pour un monde sans mines antipersonnel en signant la Déclaration de Nairobi. Le Président du Sommet de Nairobi, Wolfgang Petritsch, présente une copie de la Déclaration aux "représentants de la conscience publique" Tun Channaret et Song Kosal, du Cambodge.
A l’arrière-plan, on retrouve Jody Williams et Cornelio Sommaruga, en compagnie du Ministre des affaires étrangères du Kenya, Chirau Ali Mwakwere.

Cinq ans plus tard, les États parties ont réaffirmé leur engagement lors du Sommet de Carthagène. La Présidente du Sommet, l'Ambassadrice de la Norvège, Susan Eckey, reçoit une copie de la Déclaration de Carthagène des membres du groupe de jeunes de l'ICBL.

Le ministre des Affaires étrangères de la Colombie et le Vice-président de la Colombie assisteront à la cérémonie.

En 2014, la communauté internationale est retournée au Mozambique pour la Troisième Conférence d'examen, où les États parties ont signé la Déclaration de Maputo.
Les Envoyés spéciaux de la Convention, SAR la Princesse Astrid de Belgique et SAR le Prince Mired de Jordanie ont également signé la Déclaration.