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La Grèce : un pas de plus vers le respect de son obligation de destruction des stocks

24.05.2019

 Télécharger le communiqué de presse en anglais ici

Genève, le 24 mai 2019 - La Grèce a annoncé qu'après une série de revers, le Système de défense Hellénique a considérablement progressé en détruisant des centaines de milliers de mines antipersonnel encore en stock, renforçant ainsi le respect par la Grèce d'une obligation clé qui lui incombait en vertu de la Convention sur l’interdiction de mines anti-personnel. 

« Nous avons le plaisir de vous annoncer qu'entre 2018 et le premier trimestre de 2019, plus de 295 000 mines antipersonnel ont été démilitarisées, ce qui a permis d'accélérer notre processus de destruction afin de respecter les obligations découlant de la Convention », a déclaré M. Giannis Michelogiannakis, représentant de la République hellénique lors des Réunions intersessions qui se déroulent à Genève du 22 au 24 mai.

Au total, 1 224 754 mines antipersonnel ont été détruites par la Grèce avec 343 413 mines antipersonnel encore à détruire.

« Outre le nombre considérable de mines détruites conformément aux normes environnementales et de sécurité les plus strictes, la République hellénique est heureuse d'annoncer que le nombre de mines antipersonnel conservées à des fins de formation a été réduit à 1 600 mines antipersonnel », a ajouté le représentant grec.

Le Président de la Convention, dont le mandat consiste notamment à superviser le travail des États parties qui entreprennent la destruction des stocks, a chaleureusement accueilli la nouvelle, en particulier en raison du stock important et du type de mines terrestres que la Grèce a dû détruire.

« Nous sommes heureux de noter les progrès signalés et espérons qu’à la Conférence d'examen d'Oslo d'ici la fin de 2019, la Grèce sera en mesure de confirmer la destruction de toutes les mines stockées », a déclaré le Président de la Convention, S.E. Hans Brattskar Ambassadeur de Norvège auprès des Nations Unies à Genève.

 

Avec la destruction de ces mines par la Grèce, les 164 États parties ont détruit collectivement près de 53 millions de mines antipersonnel, faisant de cette obligation de désarmement l’un des plus grands succès de la Convention.

Note de presse : Les réunions intersessions à Genève, auxquelles assistent près de 300 délégués, offrent aux membres du Traité l’occasion de suivre les progrès accomplis et de recenser les derniers obstacles à la mise en œuvre de la Convention, notamment en ce qui concerne l’assistance aux victimes de ces armes.

La réunion de Genève est le dernier grand rassemblement international avant la Quatrième Conférence d'examen ou Conférence d’examen d'Oslo pour un monde libre de mines antipersonnel, qui se tiendra en Norvège du 25 au 28 novembre.

Il est prévu qu’à Oslo, la communauté internationale adoptera non seulement une déclaration politique, mais également le Plan d'action d'Oslo, une ligne directrice destinée à faciliter l’application de la Convention pendant les cinq prochaines années.

De plus, la réunion à Oslo marque le retour de la Convention là où elle a été adoptée il y a deux décennies.

 

Pour plus d'informations, isu(at)apminebanconvention.org