06.10.2018
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Kampala, Genève – L'Ouganda, qui a adhéré à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel en 1999, s'est déclaré libre de la contamination par les mines en 2012. Bien que l'Ouganda ait rempli avec succès cette obligation essentielle au titre de la Convention, il a également reconnu son obligation vis-à-vis des victimes de mines.
Aujourd’hui, six ans plus tard, l'Ouganda est déterminé à tenir sa promesse de «faire tout ce qui est en son pouvoir pour fournir une assistance en matière de soins et de réadaptation, y compris la réintégration sociale et économique des victimes des mines», en vertu de la Convention, en lançant une révision de sa politique nationale sur le handicap par le biais d’un dialogue national participatif.
À cette fin, le MGLSD avec le soutien financier de l'Union européenne (UE), organisera un dialogue national les 10 et 11 octobre avec plus de 70 experts en matière de handicap et d'assistance aux victimes.
«Nous avons eu la bonne fortune de ne plus tomber victimes des mines antipersonnel, mais les dégâts causés par ces armes à notre population sont considérables.
Cela tient au fait que les victimes de mines ont besoin de traitement, que les activités génératrices de revenus ne sont pas pleinement remplies, que les victimes font l’objet de stigmatisation et de discrimination, et qu’il existe des problèmes d’information, notamment sur le nombre réel de victimes de mines que nous avons en Ouganda», a déclaré Martin Wandera, Secrétaire Permanent par intérim du Ministère du Genre, du Travail et du Développement Social (MGLSD en anglais), dont le ministère est chargé de répondre aux besoins des personnes handicapées, y compris des victimes de mines antipersonnel.
Selon le recensement de 2014 du Bureau ougandais des statistiques, près de 4,5 millions de personnes (12,4%) ont un handicap.
Ce nombre comprend des milliers d'Ougandais mutilés par des restes explosifs de guerre, ce qui en fait un des 29 pays du monde comptant un nombre important de survivants de mines antipersonnel.
Les femmes et les enfants qui ont survécu aux explosions de mines en Ouganda sont particulièrement vulnérables.
Des représentants des ministères concernés, des organisations de victimes des mines antipersonnel et de personnes handicapées, ainsi que de la communauté internationale participeront également à cet exercice national.
Ce dialogue est soutenu par le secretariat à la Convention, l'Unité d'Appui à l'Application à la Convention (ISU).
Lisez l'intégralité du communiqué en anglais en cliquant sur le haut de la page.
Pour plus d'informations: isu(at)apminebanconvention.org