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Envoyé spécial réitère son appel aux États-Unis à se joindre à la Convention d'Ottawa

19.02.2014

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Washington D.C. et Genève – Son Altesse Royale le Prince Mired Raad Al Hussein de Jordanie, a réitère son appel aux États-Unis d'Amérique à se joindre à la Convention sur l’interdiction de mines antipersonnel, ou Convention d'Ottawa, qui depuis 1997 interdit l'utilisation, le stockage, la production et le transfert de mines antipersonnel.

SAR le Prince Mired deJordanie en Washington D.C. - Image de YouTube 

«Un changement dans la politique américaine pour se mettre en conformité avec les dispositions de la Convention d'Ottawa, servirait à démontrer son leadership, et insufflerait une nouvelle vie à cette cause humanitaire», a déclaré le Prince Mired, qui sert d’Envoyé spécial à la Convention.

«Il n'existe pas de bonne raison pour que les États-Unis restent en dehors de la Convention, mais il a nombreuses pour lesquelles ils devraient la joindre», a ajouté le Prince Mired, notant que tous les alliés américains de l'OTAN ont renoncé à l'utilisation des mines antipersonnel qui sont incompatibles avec les méthodes modernes et sophistiquées avec lesquelles les forces armées américaines s’acquittent de leurs responsabilités. En outre, les États-Unis n'ont pas utilisé de mines antipersonnel depuis plus de deux décennies.  

Les déclarations du Prince Mired ont été faites lors d'un symposium parrainé par l'Union européenne, sur la politique des mines antipersonnel des États-Unis, et organisé par Human Rights Watch, au nom de la Campagne des États-Unis pour interdire les mines, et par l'Unité d'appui à l’application de la Convention.

Le symposium, qui a eu lieu à la Fondation Carnegie pour la paix internationale à Washington, DC, a également compté avec la participation de Jody Williams, co-lauréat du Prix Nobel de la Paix en 1997, et de divers experts militaires et politiques.

Jody Williams au symposium en Washington D.C. - Image de YouTube

Le symposium a souligné que cela fait presque cinq ans que l'administration Obama a lancé un examen de sa politique de mines antipersonnel : «En 2010, je me suis rendu à Washington pour engager des fonctionnaires de haut niveau du Conseil de sécurité nationale, du Département d'État, et du Pentagone, sur la politique des États-Unis sur les mines antipersonnel», a déclaré le Prince Mired. «À l'époque, j'étais très optimiste que cet examen des politiques mènerait les États-Unis à une prise de position favorable pour joindre la Convention d'Ottawa».

«Je reste optimiste que les États-Unis revendiqueront leur place du bon côté de l'Histoire à ce sujet», a ajouté le Prince Mired. «Rien de moins que l'adoption d'une politique en s’engageant à ne jamais, en aucune circonstance utiliser, produire, stocker ou transférer des mines antipersonnel de la part de l'administration Obama laisserait aux États-Unis aux marges de cette cause, et pas sur le rôle habituel de leadership ou les États-Unis normalement appartient».

La Convention a été adoptée à Oslo en 1997, ouverte à la signature à Ottawa la même année, et entrée en vigueur le 1er mars 1999.

Depuis, des millions de mètres carrés de terres autrefois dangereuses ont été mises à l'activité humaine normale et plus de 44,5 millions de mines stockées ont été détruites.


Pour information de presse : Laila Rodriguez, press(at)apminebanconvention.org, ou +41 (0) 22 730 9350, USA +1 201 467 5009. Trouvez la Convention sur FacebookFlickr et Twitter.