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La Guinée équatoriale présente son premier rapport de transparence à la Convention mettant ainsi fin à un problème de respect des dispositions qui persistait

10.09.2014


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Snapshots of Equatorial Guinea at Convention-related activities on Flickr


Genève – La Guinée équatoriale a présenté son premier rapport de transparence au Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel réglant ainsi une question de respect des dispositions qui a duré près d'une décennie et demie.

La Convention exige que chaque État partie présente des informations initiales dans le cadre des mesures de transparence sur des questions telles que leurs stocks de mines antipersonnel et les zones minées, au plus tard 180 jours après l'entrée en vigueur de la Convention pour l’État en question.

La Guinée équatoriale, qui a adhéré à la Convention en 1998, était tenue de fournir ces informations avant le 27 août de 1999.

Grâce à l'aide fournie par l'Unité d'appui à l’application de la Convention (ISU en anglais), la Guinée équatoriale a pu enfin présenter son rapport initial, celui-ci peut être consulté sur le site de la Convention.

«Nous sommes reconnaissants de l’appui apporté par l’ISU à la Guinée équatoriale dans l'exécution de ses obligations de la Convention», a déclaré German Ekua Sima, Premier Secrétaire et Représentant permanent de la Guinée équatoriale auprès de l'Office des Nations Unies à Genève.

«La Guinée équatoriale prend ses engagements au sérieux et considère la présentation de son premier rapport de transparence, comme un pas en avant dans la reconnaissance de la Convention».

Dans son rapport de transparence initial présenté le 7 juillet 2014, la Guinée équatoriale a signalé qu'elle n'avait pas de stocks de mines antipersonnel ou des zones connues ou suspectées d’être minées sous sa juridiction ou son contrôle.

German Ekua Sima, de la Guinée équatorial a signé la Déclaration de Maputo +15 pendant la Troisiéme Conférence d'Examen.

La Guinée équatoriale ayant maintenant présenté son rapport initial, un seul État partie, Tuvalu, reste non conforme à son obligation de  rapportage initial dans le cadre des mesures de transparence.

En outre, le Sultanat d'Oman, qui a récemment adhéré à la Convention, sera tenu de remettre son rapport initial le 30 juillet 2015.

L’ISU appuie actuellement ces deux États parties dans l’acquittement de leurs obligations.

Grâce aux informations fournies par les États parties dans le cadre des mesures de transparence, on sait que, depuis l'entrée en vigueur de la Convention, des millions de mètres carrés de terres considérées autrefois comme dangereuses, ont été remises à disposition pour des activités humaines normales et plus de 47,5 millions de mines stockées ont été détruites.

La Convention a été adoptée à Oslo en 1997, ouverte à la signature à Ottawa la même année et est entrée en vigueur le 1er mars 1999.

A ce jour, 162 États y ont adhéré.


Pour information de presse : Laila Rodriguez press(at)apminebanconvention.org, +41 (0) 22 730 9350. Trouvez la Convention sur FacebookFlickr et Twitter.