12.11.2013
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Addis-Abeba et Genève – L’Éthiopie, l'un des 28 États parties à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel qui a signalé un nombre important de survivants, entreprend un processus national visant à renforcer la mise en œuvre de son plan national sur le handicap.
Au cours d’un atelier de deux jours à Addis-Abeba qui a ouvert ce matin, l'Éthiopie vise à franchir une étape importante vers une société pleinement inclusive en réunissant des experts des ministères, des bureaux régionaux du gouvernement de l'Éthiopie, des organisations de personnes handicapées, des organisations non gouvernementales et d’autres personnes concernées y compris le Bureau international du Travail et le Comité international de la Croix-Rouge, pour examiner le plan d'action national de l'Éthiopie pour les personnes handicapées.
«Tant la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel comment la Convention relative aux droits des personnes handicapées visent à un monde où toutes les personnes handicapées, y compris les survivants de mines antipersonnel, puissent à participer à leurs sociétés sur une base d'égalité avec des autres personnes», a déclaré HE Abdulfetah Abdulah, Ministre du Travail et des Affaires sociales de l'Éthiopie. «Notre espoir est que, grâce à un processus national inclusif pour renforcer les efforts de l’Éthiopie en matière du handicap, nous nous rapprocherons à cet objectif».
«En réunissant des intervenants clés, l'Éthiopie sera dans une meilleure position pour défendre les droits et les besoins des personnes handicapées y compris les survivants d’explosions de mines antipersonnel et d’autres restes explosifs de guerre, au sujet des services intégrales de réadaptation, d'égalité des opportunités en éducation, de formation professionnelle et du travail», a déclaré Kerry Brinkert, Directeur de l'Unité d'appui à l'application de la Convention, qui sert de conseiller technique pour l'atelier.
En juin de l'année prochaine, la communauté internationale se réunira à Maputo pour la Troisième Conférence d'examen de la Convention afin d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d'action de Carthagène », a déclaré l'Ambassadeur Chantal Hebberecht, Chef de la délégation de l'UE en Éthiopie. « A ce moment, il sera prévu que la mise en œuvre du Plan d'action de Carthagène ait apporté une contribution substantielle pour mettre fin aux souffrances et aux accidents causés par les mines antipersonnel. Nous encourageons donc tous les acteurs qui travaillent dans la mise en œuvre du Plan d'action national à travailler de façon ciblée et ainsi utiliser au mieux les ressources existantes.
Le financement de l'atelier est assuré par une décision du Conseil de l'Union européenne destiné à promouvoir la mise en œuvre de la Convention et de promouvoir ses objectifs humanitaires, y compris la promotion du bien-être des survivants.
La Décision du Conseil Union européenne fournira également des fonds pour une conférence mondiale pour analyser comment répondre efficacement aux besoins des survivants de mines antipersonnel dans des contextes plus larges. Intitulée Ponts Entre Mondes, cette conférence cherchera à approfondir la compréhension et trouver des synergies entre les mondes du droit, le handicap, le droit humanitaire international humaine et d'assistance aux victimes. La conférence mondiale aura lieu à Medellin, en Colombie, les 3-4 avril 2014.